Introduction à la découverte de la Norvège en voiture par l'Office du tourisme norvégien à la fin des années 1950. A l'époque le pays était peu couru des touristes et le pétrole n'avait pas encore fait sa fortune.
« Grâce à un réseau de routes qui s’étendent partout le long des fjords et des lacs, sur les hauts plateaux ou au cœur même des massifs montagneux, par les forêts et les vallées comme par-dessus les rivières et chutes, toutes les régions touristiques de Norvège sont facilement accessibles.
Même s’il ne tient pas compte du paysage, qui est presque toujours d’une beauté insurpassable, le touriste en automobile devra généralement admettre que les routes norvégiennes sont, en elles-mêmes, une attraction de premier ordre, accrochées comme elles le sont aux flancs des pentes les plus abruptes, traversant des tunnels, déroulant leurs virages en épingle à cheveux et leurs lacets aux zigzags interminables qui escaladent et dégringolent toutes les pentes.
A la différence des autres pays, la Norvège n’a pas d’endroits ternes et peu de régions industrielles. Les provinces de l’ouest en particulier, offrent des paysages toujours changeants, et l’automobile est certes le moyen le plus sûr et le plus agréable de bien voir le pays. »
La Norvège en automobile, Office du Tourisme en Norvège, 1957