«L’arrivée à Rocamadour est un saisissement, sans hyperbole. La Nature, ce prodigieux metteur en scène, n’a pas seulement créé là un de ses décors les plus fantastiques, elle semble en avoir machine les abords pour rendre l’effet plus intense par le jeu des contrastes, par la soudaineté de l’apparition.
(…) Désormais l’armée des pèlerins, grossies de celle des touristes, affluera plus nombreuse que jamais dans ce petit coin si bien partagé en richesse spirituelles et en curiosités naturelles : l’étoile de Rocamadour remonte au firmament. »
Guide de Rocamadour de M.Monmarché, 1898
SimpleViewer nécessite d'activer les JavaScript et le Player Flash.
« Le château, habitation des missionnaires de Rocamadour, était autrefois le couronnement des nombreux ouvrages de fortifications destinés à protéger les sanctuaires et leurs immenses richesses. N’ayant plus d’assaut à craindre, la vieille citadelle s’est rajeunie. Le bâtiment principal est moderne ; il est flanqué d’un élégant beffroi où s’enchâsse une horloge. Un demi-cercle de remparts enveloppe le château et vient se terminer au ras bord du précipice par deux pans de mur en saillie, coupés net au-dessus du vide et tout simplement vertigineux.
Il est très curieux de parcourir le chemin de ronde qui court sur la crête des remparts. Alternativement l’œil se promène sur les immenses plateaux des causses et plonge dans le canon sauvage de l’Alzou. La vue plongeante est vraiment fantastique sur les sanctuaires et, bien plus bas encore, sur la petite rue du village qu’on enfile toute entière du regard. »
Guide de Rocamadour de M.Monmarché, 1898