Petite présentation de l'Ariège et surtout du Couserans, ancienne province historique des Pyrénées

Pyrénées ariégeoises

L'Ariège est surtout connue du grand public pour la vallée de Foix, que le château de Gaston Phoebus. Moins réputée et fréquentée, plus sauvage est la vallée de Saint-Girons où coule le Salat, connue autrefois comme étant la province du Couserans.

 

Ode au Couserans

 

« Le voyageur, venant de Toulouse, qui pénètre dans les Pyrénées ariégeoises par la vallée du Salat, découvre, à son grand étonnement, un pays où tout l’enchante : la douceur du ciel, l’harmonie des sites, l’accueil des vallées, la beauté des montagnes.
… c’est le Couserans.
Cette ancienne Province ne le frappe pas tout de suite par son modernisme. Partout s’exhale, au contraire, un parfum de Passé qui lui compose une figure originale.
Ici, c’est Austria, Cité déchue, campée fièrement sur ses remparts romains et dont le nom actuel, Saint-Lizier, garde le souvenir de ses Evêques guerriers. Amateurs d’Art ne manquez pas de visiter son cloître, sa cathédrale, ses trésors, qui rappellent sa gloire passée.
Là, tout à côté, Saint-Girons, doit à sa situation privilégiée d’être devenue la métropole du pays. Avec son industrie papetière, ses fromageries, ses pierres à faux, ses ardoises et ses marbres…, avec ses marchés florissants, ses Eaux et ses Fêtes…, Saint-Girons marque le centre de la vie industrielle du Couserans. Si vous rayonnez autour de ce centre, vous serez émerveillés par la variété des vallées qui s’ouvrent à vous. »

Brochure des Syndicats d'Initiative du Couserans, ca 1960

 

Photographies anciennes (ca 1960) du Couserans

Couserans, terre de tourisme

 

« Terres de préhistoire au Mas-d’Azil, à Montesquieu-Avantès, à Massat, à Moulis…
Terres de traditions et de légendes à Bethmale, à Biros, à Massat, à Sentein… qui conservent intacts les vieux costumes et les chants du terroir.
Terres de foi chrétienne partout où les clochers hardis, les vieilles églises romanes, les chapelles, égrènent vers le ciel leurs joyeux carillons.
Terres de cures thermales dans ces vallées aux eaux vives et bienfaisantes que sont Audinac, Aulus, Seix, Sentein et Bedeille.
Terres de tourisme enfin, qui permettent à chacun, suivant ses forces, de goûter, été comme hiver, aux pures et saines joies de la montagne : de Castillon, vous monterez à l’Etang d’Araing et au Crabère. De Seix, de Bethmale, de Bordes, par la vallée du Ribérot, vous pourrez atteindre le plus haut sommet du Couserans, ce Pic du Mont-Vallier, qui, de ces 2839 mètres, domine tout l’horizon. De Couflens, d’Ustou, d’Aulus, de Massat… mille excursions vous attendent : depuis le Port d’Aula, le cirque de Cagateille, les champs de neige du col de Latrape, l’Etang de Lhers, le Pic des Trois Seigneurs, et enfin ce belvédère unique de la Tour Lafont d’où la vue s’étend sur toute la chaîne pyrénéenne et la plaine infinie.
Ceux qui aspirent aux promenades reposantes trouveront dans le Bas-Salat, vers Saint-Lizier, Prat et Sainte-Croix, des horizons plus calmes et doux… ou bien, ils iront à la découverte de cette belle vallée de l’Arize, depuis Labastide-de-Sérou jusqu’à Daumazan, en visitant la célèbre grotte du Mas-d’Azil et saluant au passage le village martyr de Rimont, qui paya de son sang sa fidélité à la Patrie.
A ces plaisirs de la vue, le Couserans ajoute les plaisirs de la table. Chaque ‘hostellerie’, chaque petite halte, réservant d’agréables surprises gastronomiques : charcuteries savoureuses, truites à la chair délicate et sans rivale, gibiers de plaine ou de hauts sommets, fromages du pays… feront vos délices, surtout au retour d’une longue promenade à l’air vif de la montagne.»

Brochure des Syndicats d'Initiative du Couserans, ca 1960